Suite à une dispute entre ses parents, Muto Rikako, une jeune étudiante prometteuse, se voit contrainte de déménager en pleine année scolaire et de partir vivre avec sa mère et son frère dans la petite ville de Kochi.
Brillante mais loin de son Tokyo natal, Rikako a du mal à se faire à sa nouvelle vie et à ses nouveaux camarades de classe.
Dès son arrivée, la jeune fille suscite bien des débats notamment au sein de la gente masculine, non sans rendre jalouses certaines filles de son lycée.
Yutaka Matsuno, le délégué de classe, s’empresse de faire part à son meilleur ami, Taku Morisaki, de ses sentiments pour Rikako et lui la présente.
Au cours d’un voyage scolaire à Hawai, Rikako, prétendant avoir perdu ses économies, empreinte une grosse somme d’argent à Taku...

Tiré d’un manga eponyme de Saeko Himuro initialement publié dans le magazine Animage au début des années 90, le téléfilm se vit proposé aux Studios Ghibli par Tomomi Mochizuki qui en devint par la suite le réalisateur.
Disposant d’un budget moindre que les grosses productions cinématographiques du studio, Umi Ga kikoeru s’en sort pourtant très bien et la magie opère même si le côté graphique n’a rien d’exceptionnel.
Le téléfilm est court, le chara-design très particulier, l’histoire est simple, sans fantastique ni originalité et une grande place est laissée à la narration. Un simple récit centré sur la vie quotidienne et les relations de trois étudiants qui parvient pourtant à rivaliser avec d’autres chefs-d’oeuvre du studio.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, je ne saurais que trop conseiller cette oeuvre, qui demeure pourtant l’une des plus méconnue des Studios Ghibli à ce jour.
On remarquera également l’OST du téléfilm, entièrement composée au piano, tout simplement superbe.